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Historique de la mission

 

 

La genèse de la Mission archéologique française de Madâ'in Sâlih remonte à l'automne 1995, date à laquelle, à la demande de plusieurs universitaires saoudiens, une mission organisée par le Ministère des Affaires étrangères et le Ministère de l'Enseignement supérieur français, rassemblant des représentants de plusieurs institutions universitaires et de recherche françaises, sous la direction de Michel Reddé, s'est rendue à Riyad et dans le nord-ouest de l'Arabie. Ce premier contact a permis de relancer le débat scientifique sur l'histoire, l'archéologie et l'épigraphie de la péninsule. Il en est résulté, en mars 1996, à l'Institut Fernand Courby à Lyon, un premier séminaire de recherche dont les contributions ont été publiées dans un dossier de la revue Topoi , suivi d'un second, en 1998 ( Topoi n°6.2 p. 531-607 et 9.1 p. 191-218). En 1997, une mission de J.-M. Dentzer et J.-P. Braun, placée sous l'égide de l'Unesco et du Secrétariat d'État aux Antiquités et aux Musées a été menée à Madâ'in Sâlih et à al-‘Ulâ en vue de l'inscription de ces deux sites sur la liste du patrimoine mondial. J.-M. Dentzer, assisté de L. Nehmé, a ensuite pris l'initiative de réfléchir à un projet d'exploration systématique du site. Des contacts réguliers, de 1997 à 2001, entre les chercheurs des deux pays, favorisés par l'engagement du Service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Riyad, ont permis de faire aboutir ce projet dont le principe a été accepté par le Secrétariat d'État aux Antiquités et aux Musées d'Arabie Saoudite. Grâce à une aide financière du Ministère des Affaires étrangères et de l'Ambassade de France à Riyad, une première mission sur le terrain a pu avoir lieu à l'automne 2001. Elle a permis de vérifier la numérotation des tombes, de relever systématiquement leurs intérieurs (plans et coupes), d'amorcer une analyse des techniques de taille de la pierre et de creusement et enfin de réaliser une couverture photographique à caractère documentaire. Cette première campagne ayant été un succès, une mission a été créée en 2002 par le Ministère des Affaires étrangères. Depuis, au rythme d'une ou de deux campagnes par an, le programme de recherche s'est étendu à l'inventaire de tous les vestiges visibles, tant archéologiques qu'épigraphiques (inscriptions nabatéennes, grecques, nord-arabiques), complété par une analyse de l'environnement naturel ancien, de la céramique, des monnaies, etc. Un programme de détection géophysique, réalisé par le Laboratoire d'archéométrie de l'université de Tours, sous la direction de A. Kermorvant, a par ailleurs été lancé sur l'agglomération. Entre 2001 et 2005, la description, la photographie et le relevé de tous les vestiges visibles à la surface du sol (tombes, carrières, puits, niches, etc.) ont été achevés et les données destinées à la carte archéologique et épigraphique du site sont désormais disponibles. La documentation collectée est en cours de traitement et la première publication, consacrée aux nécropoles, est attendue dans le courant de l'année 2008.

 

http://www.diplomatie.gouv.fr

 

 

 
Le site de Medain El Saleh
 
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HEGRA, la cité méconnue
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HEGRA, le compte rendu de la mission CNRS - Leila Nehmé
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Les résultats des recherches de 2001 à 2005
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Les publications
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